FAQ
Choisir un spécialiste neurochirurgien ou orthopédiste ?
Il est important pour le patient de réaliser que la chirurgie de la colonne est faite à la fois par des neurochirurgiens et des chirurgiens orthopédistes. Neurochirurgiens et orthopédistes ont chacun des diplômes différents, issus du Ministère Belge de la Santé Publique. Il appartient au patient de s’assurer que leur chirurgien soit bien spécialisé dans l’une ou l’autre des spécialités en question. Les neurochirurgiens et les orthopédistes formés dans l’Union Européenne ont ainsi acquis une compétence dans le diagnostic et les traitements – chirurgicaux ou non – des maladies de la colonne en suivant un programme de formation de 6 ans après leurs études de médecine. Lorsqu’ils obtiennent leur diplôme, ils ont en général déjà effectué plusieurs centaines d’interventions sur la colonne.
Bien que certains patients pensent que les neurochirurgiens sont exclusivement les « chirurgiens du cerveau », il est intéressant de réaliser que la majorité des interventions réalisées dans le pays par des neurochirurgiens sont des interventions sur la colonne. Dans les grands services et les services universitaires, certains neurochirurgiens hyper spécialisés en chirurgie cérébrale font peu de chirurgie rachidienne, mais ils sont en général épaulés par un collègue qui a fait de la colonne son activité principale.
Tous les chirurgiens orthopédistes font de la chirurgie de la colonne durant leur formation. Dans certains centres d’enseignement, il existe des chirurgiens orthopédistes plus spécialisés en chirurgie rachidienne et traitant une quantité de patients aussi importante que dans les services de neurochirurgie. Dans d’autres services d’orthopédie, l’accent sera plutôt mis sur la chirurgie du sport ou des articulations et moins sur la colonne.
De nos jours, un grand nombre de chirurgiens orthopédistes et de neurochirurgiens se spécialisent dans la chirurgie de la colonne, créant ainsi un nouveau concept, celui de chirurgien du rachis. Qu’ils soient neurochirurgiens ou orthopédistes, tous sont aptes à traiter hernies discales, canaux lombaires étroits, fractures de colonne, spondylolisthésis et tumeurs osseuses de la colonne. La différence subsiste pour certains domaines. En effet, seuls les neurochirurgiens sont habilités à opérer à l’intérieur de la dure mère et donc à traiter les tumeurs de la moelle, kystes arachnoïdiens, syringomyélie, malformations vasculaires médullaires, diastématomyélie, moelle attachée, spina bifida, méningomyélocèle, tumeurs de la jonction cranio-cervicale ou de la partie haute de la colonne cervicale, neurinomes et quelques autres maladies. Par contre, les scolioses tant chez l’enfant que chez l’adulte sont principalement traités par les orthopédistes. De toute manière, orthopédistes et neurochirurgiens ne se considèrent plus comme des concurrents, mais comme des collègues partageant le même champ d’intérêt.
De nos jours, un patient ne devrait pas se satisfaire d’un neurochirurgien qui fait « beaucoup de crane et un peu de colonne » ni d’un orthopédiste qui fait « beaucoup de prothèses de hanches et un peu de colonne ». Il doit rechercher un chirurgien, orthopédiste ou neurochirurgien, formé à la chirurgie de la colonne et qui y consacre l’essentiel de son temps. N’hésitez pas à demander à votre chirurgien quelle est sa formation, quels sont ses intérêts professionnels, s’il vous a présenté toutes les options thérapeutiques (même celles qu’il ne pratique pas lui-même). Exprimez-vous, c’est votre dos dont on parle. Les chirurgiens de la colonne attachent beaucoup d’importance à l’information aux patients de manière que ces derniers puissent prendre les décisions de traitement en connaissance de cause.
Bien que certains patients pensent que les neurochirurgiens sont exclusivement les « chirurgiens du cerveau », il est intéressant de réaliser que la majorité des interventions réalisées dans le pays par des neurochirurgiens sont des interventions sur la colonne. Dans les grands services et les services universitaires, certains neurochirurgiens hyper spécialisés en chirurgie cérébrale font peu de chirurgie rachidienne, mais ils sont en général épaulés par un collègue qui a fait de la colonne son activité principale.
Tous les chirurgiens orthopédistes font de la chirurgie de la colonne durant leur formation. Dans certains centres d’enseignement, il existe des chirurgiens orthopédistes plus spécialisés en chirurgie rachidienne et traitant une quantité de patients aussi importante que dans les services de neurochirurgie. Dans d’autres services d’orthopédie, l’accent sera plutôt mis sur la chirurgie du sport ou des articulations et moins sur la colonne.
De nos jours, un grand nombre de chirurgiens orthopédistes et de neurochirurgiens se spécialisent dans la chirurgie de la colonne, créant ainsi un nouveau concept, celui de chirurgien du rachis. Qu’ils soient neurochirurgiens ou orthopédistes, tous sont aptes à traiter hernies discales, canaux lombaires étroits, fractures de colonne, spondylolisthésis et tumeurs osseuses de la colonne. La différence subsiste pour certains domaines. En effet, seuls les neurochirurgiens sont habilités à opérer à l’intérieur de la dure mère et donc à traiter les tumeurs de la moelle, kystes arachnoïdiens, syringomyélie, malformations vasculaires médullaires, diastématomyélie, moelle attachée, spina bifida, méningomyélocèle, tumeurs de la jonction cranio-cervicale ou de la partie haute de la colonne cervicale, neurinomes et quelques autres maladies. Par contre, les scolioses tant chez l’enfant que chez l’adulte sont principalement traités par les orthopédistes. De toute manière, orthopédistes et neurochirurgiens ne se considèrent plus comme des concurrents, mais comme des collègues partageant le même champ d’intérêt.
De nos jours, un patient ne devrait pas se satisfaire d’un neurochirurgien qui fait « beaucoup de crane et un peu de colonne » ni d’un orthopédiste qui fait « beaucoup de prothèses de hanches et un peu de colonne ». Il doit rechercher un chirurgien, orthopédiste ou neurochirurgien, formé à la chirurgie de la colonne et qui y consacre l’essentiel de son temps. N’hésitez pas à demander à votre chirurgien quelle est sa formation, quels sont ses intérêts professionnels, s’il vous a présenté toutes les options thérapeutiques (même celles qu’il ne pratique pas lui-même). Exprimez-vous, c’est votre dos dont on parle. Les chirurgiens de la colonne attachent beaucoup d’importance à l’information aux patients de manière que ces derniers puissent prendre les décisions de traitement en connaissance de cause.